Madame, Monsieur,
Nous sommes une centaine, venus de plus de 30 pays d’Afrique et de la
diaspora africaine des 5 continents, artistes plasticiens, photographes et
designers, qui avons participé aux expositions du Festival Mondial des Arts
Nègres de décembre 2010 à Dakar au Sénégal.
Nous tenons à exprimer notre désarroi et à faire la déclaration suivante :
Le gouvernement sénégalais, sous le haut patronage de Madame Syndieli
Wade et de Monsieur Aziz Sow, nous a sollicités et invités à ce qui devait
être une apothéose : Le du Festival Mondial des Arts Nègres de retour, après 50 ans, au pays de son
créateur, Léopold Sedar Senghor !
Nous avons prêté gratuitement nos œuvres et participé, avec enthousiasme,
à cet événement placé sous le signe de la « Renaissance Africaine » et du
cinquantenaire des indépendances. Malgré de nombreuses difficultés
logistiques, l’exposition, qui s’est tenue à la « Biscuiterie de la Medina » à
Dakar, a rencontré un très vif succès auprès des médias comme du public.
Nos seules conditions étaient que les œuvres soient assurées et qu’elles
nous soient rendues avant le 28 février 2011, échéance de l’assurance,
ce qui était clairement stipulé dans le contrat d’emprunt et sur le bon de
dépôt. Or, à ce jour, non seulement nous ne savons pas où sont nos œuvres,
mais nous n’avons aucune perspective de règlement de ce problème car
nous ne recevons pas la moindre information de la part de la direction du
Fesman,
Le transporteur, de son coté, ne parvient pas à faire honorer ses créances,
et, par ailleurs, le Fesman bloque les œuvres en douane sans proposer
aucune solution.
Va-t-on nous réclamer des droits de douanes ?
Est-ce aux artistes de payer les dettes de l’Etat Sénégalais pour pouvoir
récupérer leurs oeuvres ? D’autant que ne récupéreraient leurs œuvres que
ceux qui pourraient payer ! C’est à dire une minorité. Que deviendront les
œuvres restantes ? Les jettera t-on à la poubelle ?
Et que dire de l’image donnée à l’opinion internationale tant elle est
catastrophique et caricaturale ? Un tel fiasco jette un discrédit durable
sur la capacité du Sénégal à organiser des événements d’ampleur
internationale.
Ce sont des centaines de nos œuvres, valant globalement plusieurs
centaines de milliers d’euros, qui se retrouvent séquestrées pour
des raisons inavouables. Les artistes, mais aussi des collectionneurs,
des galeries, des agents d’art, sont ainsi lourdement pénalisés par
l’inconséquence du Fesman.
Le mépris du du Festival Mondial des Arts Nègres et de l’Etat Sénégalais constitue une véritable atteinte à la dignité des artistes, à la création artistique, à la culture en général et, de ce fait, aux droits de l’homme.
Considérant que cette situation risque de demeurer sans issue si rien n’est
fait au plus haut niveau, nous sollicitons solennellement votre appui et vous
demandons d’user de votre influence pour que nos œuvres nous soient
rendues, en intervenant auprès des autorités gouvernementales sénégalaises
ou de quiconque pourrait aider à trouver une solution honorable à cette
situation indigne et injuste.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions, Madame,
Monsieur, de recevoir nos respectueuses salutations.
Nous sommes une centaine, venus de plus de 30 pays d’Afrique et de la
diaspora africaine des 5 continents, artistes plasticiens, photographes et
designers, qui avons participé aux expositions du Festival Mondial des Arts
Nègres de décembre 2010 à Dakar au Sénégal.
Nous tenons à exprimer notre désarroi et à faire la déclaration suivante :
Le gouvernement sénégalais, sous le haut patronage de Madame Syndieli
Wade et de Monsieur Aziz Sow, nous a sollicités et invités à ce qui devait
être une apothéose : Le du Festival Mondial des Arts Nègres de retour, après 50 ans, au pays de son
créateur, Léopold Sedar Senghor !
Nous avons prêté gratuitement nos œuvres et participé, avec enthousiasme,
à cet événement placé sous le signe de la « Renaissance Africaine » et du
cinquantenaire des indépendances. Malgré de nombreuses difficultés
logistiques, l’exposition, qui s’est tenue à la « Biscuiterie de la Medina » à
Dakar, a rencontré un très vif succès auprès des médias comme du public.
Nos seules conditions étaient que les œuvres soient assurées et qu’elles
nous soient rendues avant le 28 février 2011, échéance de l’assurance,
ce qui était clairement stipulé dans le contrat d’emprunt et sur le bon de
dépôt. Or, à ce jour, non seulement nous ne savons pas où sont nos œuvres,
mais nous n’avons aucune perspective de règlement de ce problème car
nous ne recevons pas la moindre information de la part de la direction du
Fesman,
Le transporteur, de son coté, ne parvient pas à faire honorer ses créances,
et, par ailleurs, le Fesman bloque les œuvres en douane sans proposer
aucune solution.
Va-t-on nous réclamer des droits de douanes ?
Est-ce aux artistes de payer les dettes de l’Etat Sénégalais pour pouvoir
récupérer leurs oeuvres ? D’autant que ne récupéreraient leurs œuvres que
ceux qui pourraient payer ! C’est à dire une minorité. Que deviendront les
œuvres restantes ? Les jettera t-on à la poubelle ?
Et que dire de l’image donnée à l’opinion internationale tant elle est
catastrophique et caricaturale ? Un tel fiasco jette un discrédit durable
sur la capacité du Sénégal à organiser des événements d’ampleur
internationale.
Ce sont des centaines de nos œuvres, valant globalement plusieurs
centaines de milliers d’euros, qui se retrouvent séquestrées pour
des raisons inavouables. Les artistes, mais aussi des collectionneurs,
des galeries, des agents d’art, sont ainsi lourdement pénalisés par
l’inconséquence du Fesman.
Le mépris du du Festival Mondial des Arts Nègres et de l’Etat Sénégalais constitue une véritable atteinte à la dignité des artistes, à la création artistique, à la culture en général et, de ce fait, aux droits de l’homme.
Considérant que cette situation risque de demeurer sans issue si rien n’est
fait au plus haut niveau, nous sollicitons solennellement votre appui et vous
demandons d’user de votre influence pour que nos œuvres nous soient
rendues, en intervenant auprès des autorités gouvernementales sénégalaises
ou de quiconque pourrait aider à trouver une solution honorable à cette
situation indigne et injuste.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions, Madame,
Monsieur, de recevoir nos respectueuses salutations.
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